Un bicylindre, 120 chevaux et un blason vieux de plus de 100 ans. Elle est américaine, et fait de l’ombre aux roadsters japonnais. Aujourd’hui nous vous parlons d’une Indian FTR 1200 préparée pour le Flat Track.
L’histoire du Flat Track
Né à la fin des années 20 aux États-Unis, le Flat Track est une course se déroulant sur un circuit ovale en terre battue. En 1932, l’American Motorcyclist Association (AMA) lance officiellement la première compétition de Flat Track réservée aux prototypes. C’est en 1933 qu’apparaît la catégorie « classe C » autorisant les motos homologuées à courir. Débute alors l’une des plus grandes rivalités du monde de la moto entre Harley-Davidson et Indian. Il faudra attendre le début des années 60 pour voir des motos européennes, puis japonaises courir sur les circuits de Flat Track. Des constructeurs comme BSA, Triumph ou encore Yamaha montreront leur savoir-faire lors de courses toutes aussi spectaculaires les unes que les autres.
La base
Tirée du prototype FTR 750, la FTR 1200 est un véritable couteau suisse développé par Indian. Les ingénieurs américains se sont en effet inspirés des courses de Flat Track pour concevoir une moto d’une parfaite polyvalence. A mi chemin entre Roadster et Dirt Track, la FTR est la preuve vivante que les américains savent encore faire des motos performantes. Ajoutez à cela quelques pièces ainsi qu’une nouvelle peinture et vous obtiendrez un engin qui ne laissera personne indifférent. Sortie en 2019, cette moto fait partie d’un segment peu abordé par les américains et majoritairement dominé par les japonais et les italiens. Indian s’est montré ambitieux ces dernières années et ces efforts ont payé. La marque s’est largement développée et a réussi à redorer son blason.
Un design épuré
La FTR a beau être issue de la compétition, quelques éléments alourdissent la moto d’origine. La double sortie de base a donc été troquée pour les silencieux S&S Grand National. Ces derniers, plus haut et plus fin, ont été inspiré de la FTR 750 courant officiellement pour la marque lors de courses de Flat Track. La selle a quant à elle été remplacée par une Track LS de chez Saddlemen. Plus sportive, elle s’incorpore parfaitement avec la ligne de la moto. Enfin, les petits clignotants Kellermann viennent affiner la silhouette de la moto.
Une partie cycle issue de la compétition
Une moto de Flat Track a rarement la prétention d’être aussi performante qu’une moto de piste. Néanmoins, elle doit se montrer d’une praticité irréprochable. Les commandes doivent tomber sous la main et le passage de vitesse doit se faire sans aucun effort. C’est pourquoi il a été décidé de remplacer l’ensemble de ces éléments par des commandes réglables conçues par Gilles Tooling. Concernant le poste de pilotage, le guidon Neken spécialement conçu pour le Flat Track permet au pilote d’avoir un meilleur contrôle de sa machine lors de la glisse. Enfin, les pneus ont été échangés pour une monte plus polyvalente : les Metzeler Karoo.
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